Aujourd’hui Printemps 2023 La sortie masculine dans le désert d’Agafay à Marrakech a été tout aussi sereine et différente. Il y avait un anneau-comme, brume-émission structure contre le coucher de soleil marocain comme les modèles encerclés autour dans les variations de tuxedo, les manteaux fluides et détendue, formes linéaires pas comme la collection des femmes montrées à Paris plus tôt cette année.

Marrakech est considéré comme un refuge pour Yves Saint Laurent, qui découvre la ville en 1966 où lui et son partenaire Pierre Bergé échappent souvent à l’horaire de travail mouvementé de Paris. C’est aussi la cité d’un musée (ouvert en 2017) entièrement consacré à son travail.
Comme l’installation de Venise de l’année dernière, une collaboration entre le directeur créatif Anthony Vaccarello et l’artiste américain Doug Aitken, le lumineux décor de Marrakech est le résultat d’un autre partenariat, cette fois avec la scénographe londonienne Esmeralda “Es” Devlin (Elle fait beaucoup de travail pour les émissions de mi-temps du Super Bowl).

Cette saison, Vaccarello s’inspire de The Sheltering Sky, un roman existentiel de Paul Bowles en Afrique du Nord, dont les extraits ont été listés dans les notes d’exposition.
“Nous pensons à la vie comme à un puits inépuisable”, lit-on. “Pourtant, tout arrive un certain nombre de fois, et un très petit nombre, vraiment. Combien de fois encore te souviendras-tu d’un certain après-midi de ton enfance, d’un après-midi qui fait si profondément partie de ton être que tu ne peux même pas concevoir ta vie sans lui ? Peut-être quatre ou cinq fois plus. Peut-être même pas. Combien de fois regarderez-vous la pleine lune se lever? Peut-être vingt. Et pourtant, tout semble sans limite.